Construction d’une monoplace inspirée des Racers 500 type Cooper /Kieft et autres. Elle sera donc équipée d’un moteur de motos en central arrière et d’une transmission par chaîne.
Pour le châssis, deux possibilités :
– soit un châssis simple échelle constitué de deux tubes principaux en gros diamètre soudés à l’électrique ou à l’autogène. Ce type de construction était pratiquement universel avant la Seconde guerre ;
– soit le multitubulaire en petits tubes. Beaucoup de constructeurs /pilotes ont travaillés dans l’aviation et maitrisent la construction en petits tubes fins souvent brasées. Pour rester dans l’esprit vintage ce sera deux tubes principaux diamètre 60 mm x 2 mm, mais soudé au Mig par sécurité.
Moteur de moto à l’arrière – Ce ne sera pas un Manx ou un JAP, qui sont toujours fabriqués en Angleterre, mais un monocylindre d’environ 45 CV refroidi par air : un Yamaha Ténéré 600 c3, 5 vitesses et démarreur, pour une utilisation plus facile.
Train avant – indépendant à doubles triangles superposés, en tubes soudés et articulés sur rotules « Unibal ». Les fusées viennent d’une Cox. On les trouve facilement d’occasion ou neuve, ce qui permet soit le montage freins tambours soit, éventuellement, à disques, pour un budget raisonnable. La direction à crémaillère doit être avec le volant au centre. Une crémaillère,d’occasion de Microcar est parfaite.
Les jantes de 15 ‘’ pour le montage à l’ancienne en pneus étroits.
La suspension par ressorts et amortisseurs télescopiques est choisie, après bien des hésitations entre les lames de ressorts style Cooper et les combinés ressorts amortisseurs. La simplicité du montage des combinés ressort/amortisseurs prime. Là aussi, c’est la facilité de récupération des amortisseurs de Quad qui emporte la décision.
Le train arrière est à roues indépendantes, par simple triangles oscillants articulés sur rotules Unibal. Les variations de carrossage seront importantes, mais le faible débattement de suspension compense le côté négatif. Il n’y a pas différentiel ce qui oblige à une voie assez étroite, un seul frein.
Roues – 4.5 x15 ‘’.
Réservoir d’essence 7l – Placé au dessus des jambes du pilote.
Carrosserie – polyester et alu, largeur maxi 550 mm.
Poids à vide : 250 kg ; en charge maxi 350 kg. Empattement 2,10 m voies av 1,20 m, arr 1,10 m. Garde au sol 10 cm. Vitesse maxi 150 km/h.
Il faut un plan précis de l’habitacle, et faire un gabarit avec du contreplaqué de la position de conduite.
Croquis du châssis principal (en rouge), des suspensions, du moteur.
Le berceau avant, la suspension et la crémaillère, tout est préparé et ajusté avant la soudure sur les gros tubes principaux du châssis.
Présentation du berceau en cours de construction, la crémaillère est en place, ainsi que les fixations de triangles avant.
la suspension arrière et le moyeu de provenance 2 cv Le radiateur d’huile sera déplacé derrière le siège du pilote
D’autres photos et dessins vont suivre, mais résultats des premiers essais en priorité.
Le Racer est chargé sur la remorque,qui est mal équilibrée, pas assez de poids sur la flèche encore une modification…
Le moteur 600cc Yamaha Ténéré son échappement à base de sorties de VW Cox, les filtres à air KN, et pas de radiateur d’huile pour l’instant, le réservoir d’huile est derrière le siège baquet.
Examen attentif par Claude, concepteur du Racer CC 21.
Moment important, les premiers tours de roues sur circuit, un petit galop d’essais a été effectué sur…une ancienne voie romaine empierrée ce qui a permis de tasser les suspensions. Contact, le Yam démarre sans souci, ni rétros ni harnais pour l’instant.
Prudente mise en jambes, le freinage est insuffisant, mais un réglage du pédalier va arranger les choses. La maniabilité est excellente.
On peut commencer à rouler plus vite, la glisse de l’arrière est facile,bien aidée par les pneus étroits, la direction est un peu trop démultipliée. Grâce à la boite moto »séquentielle » le passage des vitesses est rapide.
Deux séances d’essais, environ 50 tours du circuit de Pouilly sans problèmes majeurs. Mais une liste de modifications qui s’allonge ! Et un tête à queue .
Au tour de Claude d’essayer, cette fois, l’arceau et le harnais sont en place.
Retour de Claude, bilan positif, nerveux et maniable, le Racer pas Claude ! Mais gros défaut les vibrations, c’est vrai tout se desserre. c’est un »vibro Racer ».
Le problème des vibrations doit être résolu par une modification des supports moteurs, même le saute vent est desserré.
Un constructeur heureux ! Bien sûr, la mise au point ne fait que commencer, c’est passionnant. Le Racer correspond parfaitement à ce que j’espérais et j’attends avec impatience les prochaines séances d’essais sur »notre » petit circuit de l’Auxois Sud.
le radiateur d’huile de 2 cv est plus grand que le radiateur d’huile d’origine du XT, il est fixé à coté du réservoir d’huile, le capot permet un refroidissement maximum du moteur
le capot arrière en alu coté gauche , avec la prise d’aire de refroidissement du moteur
Samedi et Dimanche 26/27 sept c’est la montée historique de Dompierre les Ormes ,le Spirit Racer Club y sera, pour le Racer M 20 c’est la première sortie »officielle » quand au CC 21 ce sera sa 3 eme sortie en montée historique .
Vraiment sympa la présentation de ton racer M20,à bientôt pour de nouvelles aventures sur 3 ou 4 roues