Dijon Motor Cup : plein les yeux et les oreilles

Dernier meeting de l’année sur le circuit de Dijon Prenois. Au programme : GT, Protos, Monplaces et les plus belles F 1.

On commence par l’exposition de la vente aux enchères, réflexion d’un visiteur : « C’est plutôt une vente très chère ! ».

Craquante petite Austin Seven et son vide-poche extérieur.

Vélo design très admiré. Bien sûr, il y avait aussi une Jaguar D (pas très fraiche), vedette de la vente et adjugée à 105 000 € !

Comme d’habitude, un parking à l’intérieur du circuit est dédié aux anciennes visiteuses (je parle voitures) : en exposition, la KVA GT 40 de Loisirs Créations, très admirée.

Un p’tit café pour se réveiller ? Non, la mise en route du V6 de la Ferrari… est tout aussi efficace ! Bon maintenant, un croissant et c’est parti.

Un nez plutôt curieux pour cette Maserati 205 F.

Maserati, peut être la plus belle barquette jamais construite.

Scarab ex F1 venu des USA.

Le moteur 4 cylindres injection Aufenhauser est monté complètement incliné. N’est-ce pas ce moteur qui est directement inspiré du Peugeot Indianapolis ?

Pour ceux que la Ferrari n’a pas réussi à réveiller, je conseille la mise en route du V8 Oldsmobile de la Cooper Monaco.

Quelques membres du Spirit Racer Club ont un faible pour les Juniors à moteur avant comme la Stanguellini.

Beaucoup de Junior à moteur avant et transmission arrière ont le pont décalé d’un côté et le pilote de l’autre, asymétrie quand tu nous tiens.

Sur la Terrier, le pilote reste au centre, assis au-dessus de la transmission.

La mode Rats en version GT anglaise, mais ne pas se fier aux apparences le reste est impeccable.

Lola Junior : l’ensemble moteur et transmission est décalé, le pédalier est au raz des carburateurs, à noter les triangles de suspensions articulés sur Silentblocs.

Quel beau c… !

Une partie du paddock est à l’air libre, l’occasion d’admirer quelques belles séances de mécanique.

Là, sur la Terrier, c’est sérieux, entre deux cups of tea, on change le bloc moteur.

Un coup d’œil à la culasse, « OK it’s good ».

Pour nous, c’est l’occasion de découvrir les secrets de la Terrier. Len Terry, son concepteur, a aussi travaillé pour Lotus, Eagle, Gulf Mirage, Honda F1 et… Alpine.

Bon maintenant, c’est le remontage.

La remise en route approche.

La forme très simple des flancs en aluminium arrondi de la Terrier MK 4.

C’est parti pour un petit rodage.

D’après les Dupont ,Dupond, c’est un axe de piston qui a lâché sur la Terrier.

Pour suivre les Dupont-Dupond dans leurs enquêtes, rien de tel qu’une moto, la Bandit 9 à base de 125 Honda fabriquée par un artiste vietnamien. Pourquoi 9, eh bien, parce que seulement neuf exemplaires seront construits.

C’est beau et pur une formule sans ailerons ni moustaches !

Réglages de culbuteur sur une Cox « vitaminée » par Car Concept de Dijon.

Train avant Fiat 1100 d’origine, juste allégé, sur la Stanguellini Formule Junior.

Suspension inhabituelle sur la Lotus 11, c’est un essieu rigide d’origine Ford, coupé en deux et articulé au milieu du châssis, il n’y a pas plus simple.

Sur la Lotus, la suspension date peut-être du temps de Vercingétorix, mais les freins à disque inspirent le respect.

Toujours chez Lotus, le pont de Dion qui évite les variations de carrossage des roues arrière.

Bizarre la « Spit » ! Grosses roues, gros carbu qui dépasse du capot, hard top à aileron Apal, tout comme le capot avant.

Hop ! on enlève le capot monobloc.

Dessous c’est un… V8 « Gotferdom » en flamand, nom d’un cassis en bourguignon !

Le moteur est un Chevrolet Corvette 5,3 Litres, la boite de vitesses aussi, peut être (et j’espère) le pont aussi.

Le freinage est confié à de gros étriers Wilwood, le train avant reste celui de la Spitfire, la suspension arrière est revue aussi, le châssis parait d’origine, renforcé par un robuste arceau cage.