Suite à une petite conversation avec l’ami Jean, la bible du sport auto du Spirit Racer, qui aime bien le tank Chenard et Walker du Mans (je le soupçonne d’en fabriquer une maquette en… Meccano, un grand gamin notre Jean), retour sur l’histoire de ce tank, qui n’est pas un char d’assaut, mais une carrosserie qui ressemble aux réservoirs d’essence.

 

 

En 1923 Chenard et Walcker remportent les 24 heures du Mans avec la trois litres à ACT.

 

 

 

Puis, l’ingénieur Henri Touré dessine une nouvelle carrosserie aérodynamique au châssis surbaissé, le tank est né, équipé d’un nouveau moteur quatre cylindres de 1095 cc, 55 CV, 5000 t/min et 153 km/h sur l’anneau de Montlhéry, 175 pour la version compresseur.

 

C’est un quatre cylindres, mais avec une lumière d’échappement supplémentaire. J’ignore ce qu’il en est pour vous, mais je n’ai pas tout compris ! Sur la photo, on voit la double pipe d’échappement.

 

La distribution.

 

Le moteur, une pipe d’admission d’un côté et deux pipes d’échappement de l’autre.

La nouvelle carrosserie utilise beaucoup de panneaux plats.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1927, arrêt des compétitions, mais l’assistance client continue, présentation au Salon de l’auto de la Y8 « tank » et de l’Y 7, dite « torpille ».

 

Y 7 torpille et carrosserie conventionnelle.

 

Y 8, à la carrosserie tank

 

Elle existe aussi en version fermée.

 

 

Le coin des constructeurs sans patente.

 

Ce n’est pas une Chenard, mais une Amilcar réplique, construite par les Argentins, les mêmes qui refabriquent des Bugatti et des Alfa. Cela ressemble beaucoup au tank Y8, la carrosserie tout alu est assez simple à fabriquer. Des constructeurs sans patente seraient-ils inspirés ?

 

1937, retour aux courses, avec le tank à la calandre modifiée, si Rigoulot l’homme « le plus fort du monde » grand amateur de voitures (il en fera construire) abandonne au Mans, il remporte le Bol d’Or.

 

 

 

 

 

Charles Rigoulot en course.

 

 

 

Beaucoup de recherches de carrosserie par Chenard et Walker et l’avionneur Maubuissin.

 

La Mistral de 1934, recherche aérodynamique inspirée de l’aviation, tout comme Peugeot et ses 302 et 402.

 

Chenard et Walker a aussi cré ce petit fourgon, équipé d’un bicylindre deux temps, puis d’un quatre cylindre quatre temps. Des versions électriques sont fabriquées. Dans les années cinquantre, Peugeot rachète le tout, c’est le bien connu D 3 A surnommé « nez de cochon », à mécanique 203 et 403. Il n’y a pas que le Citroën H dans la vie !