Entre les deux grandes guerres, après l’Art nouveau, un nouveau style se développe, y compris dans le dessin des carrosseries, c’est l’âge d’or de la carrosserie automobile, bien aidé par l’architecture des voitures à châssis séparés.

On feuillette l’album photo en noir et blanc…

L’Art déco, qu’il ne faut pas confondre avec l’Art Nouveau, apparaît après la Première Guerre mondiale. Il tire son nom de l’Exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes organisée à Paris en 1925. Après les fantaisies de l’Art nouveau, l’Art déco célèbre le progrès, la technologie, c’est un retour à l’épure, à la géométrie, à la symétrie. Il est indissociable de l’industrialisation et utilise l’acier, l’aluminium, le verre plat, le plastique. Mais, tout comme l’Art nouveau, l’Art déco fait fi des frontières entre les arts. Il touche les arts décoratifs, l’architecture, les transports, les vêtements, la typographie… Sa production est considérable.

Installez-vous confortablement.

 

 

Les photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Également peintre (il avait fait l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris), Paul Arzens voulait une voiture assez grande pour emmener tout son matériel, chevalet, palette… Il a donc conçu la « Baleine ». Il habille le châssis d’une Buick Standard américaine d’une carrosserie inspirée de l’aviation. Il a également conçu « l’œuf électrique » (voir plus bas), des trains et des avions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux roues

 

 

Trois roues

 

 

Quatre ans après « La Baleine », Paul Arzens conçoit cet « œuf électrique ». À l’arrière, Arzens, cinq batteries d’un poids total de 300 kilogrammes offrent une autonomie de 100 kilomètres. Vitesse maximum : 70 km/h.

 

Les bus et trains

 

 

 

 

Une partie des photos proviennent du groupe Facebook arts déco automobiles. En savoir plus sur « l’œuf électrique ».